samedi 17 avril 2010

Sacrés Baccovich et Brousseau !






Jouer la carte de l’originalité en sport automobile, n’est pas donné à tout le monde. Sortir d’un garage situé Outre Atlantique des voitures plutôt qualifiées d’atypiques, c’est presque sortir un lapin de son chapeau. Encore que ce tour de magie est devenu rédondant. Mais demandez à Oleg Baccovich et maintenant à Laurent Brousseau de vous étonner, ils ont ce pouvoir en effet de vous ramener des autos de courses au format plutôt étonnant. Si je vous dis donc Formule France, machines dotées d’un moteur Ayabuza de chez Suzuki ! A moins d’avoir eu la chance d’aller en Métropole sur certains circuits célèbres, vous me direz : « jamais entendu parler de ce type de véhicule» .

L’an dernier souvenez-vous à la course de côte de Boromée à Pointe Noire, vous n’avez pas été victime d’hallucinations. Vous avez bien vu un joujou au premier abord. Mais en prêtant bien l’oreille, vous vous êtes bien rendu compte, décibels en bruit de fond, qu’il s’agissait d’une vraie voiture de course.

Aux dires des deux pilotes, elles sont joueuses et donc très délicates à piloter mais le plaisir est assuré. Oleg Baccovich l’an dernier s’est offert une belle 7ème place au classement scratch. Dimanche 11 avril à Caféière, c’est Laurent à son tour qui a imposé sa Formule France « ouverte », à la sixième place, remportant le groupe et la classe. Oleg aurait peut être pu espérer mieux sans sa figure acrobatique réalisée lors de la dernière montée de classement. Mais 10 ème ce n’est pas mal du tout. Et puis tirons un coup de chapeau à un homme dans l'ombre, Hervé Lanssens le préparateur, toujours au petit soin pour ces deux petits bolides.

Bonne nouvelle, tout comme Oleg et Laurent, vous pouvez goûter aux mêmes sensations car ces petits bolides sont proposés en location uniquement pour les courses de côte. Un coup de fil au 0690.49.54.20 suffit et le tour est joué. Pas sérieux s’abstenir. Reste au programme du calendrier les courses de côte de Boromée, de Dolé et de Bananier. A vos téléphones donc. La course, c’est un pied incomparable. On imagine qu’une journée à piloter ces drôles d’engins doit être un souvenir qui reste certainement gravé à vie. Demandez à Laurent, il vous en dira plus.

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