samedi 17 avril 2010

C/C Caféière : Logique victoire de Lebrazidec ?







Si la victoire d’une monoplace est logique en course de côte, selon le pilote au volant bien sûr, rien n’est aussi sûr quand les conditions météorologues sont de la partie.

C’est bien le pilote Thierry Lebrazidec, qui, le 11 avril a remporté la course de Côte de Caféière à Deshaies, 27 ème édition, mémorial Roland Pradel, en 56’’50 . Et l’on peut saluer ce monsieur bien bas, ce, pour bien des raisons. Premièrement parce que celui ci s’était promis de mettre une croix sur les épreuves de Guadeloupe tant l’attitude des organisateurs de l’ASAG, il y a deux ans, ne fut pas un exemple de sportivité. Enfin bref. Thierry Lebrazidec n’est pas rancunier et c’est tant mieux. Et donc sa monoplace, cette fameuse Orma de 300 chevaux, principale rivale pour l’occasion de la March de Max Berville, (oui le sextuple champion de la Guadeloupe était de retour ), ne pouvait que relever le suspense. Certes le moteur BMW a trahi le pilote Peugeot Sport Guadeloupe d’entrée, dès la deuxième montée de classement. Lebrazidec lui, a eu a déjoué l’ennemi numéro 1 en course de côte pour les monoplaces : la pluie. Mais en fin calculateur, Thierry Lebrazidec a joué rapide et précis entre les gouttes pour s’imposer devant premièrement la « grosse Mitsu » de Philippe Ninou, deuxièmement devant également la « Maxi 306 » d’Edmond Bhiki. Celui-ci trahi par une stratégie de course trop basée sur la grosse attaque. Conséquence : un freinage intempestif avant « le petit pont » et des secondes ridiculement laissées sur l’asphalte. Ne parlons pas des vitesses excessives au détriment d’un pilotage coulé . Paramètre extrêmement important pour jouer d’efficacité pour les trajectoires… surtout sur le parcours technique de la course de Côte de Caféière. En résumé, rien de sert de rouler vite et donc façon brouillon. Il faut surtout penser placement de l’auto pour assurer une bonne relance . Leçon à retenir pour tous les jeunes loups qui ont effectué leurs premiers tours de roues à Caféière

Naissance d’une nouvelle race de pilotes ?

L’essentiel n’est pas de venir gagner surtout quand on en a pas le potentiel mécanique. Il faut avant tout se faire plaisir a souvent rappeler le champion d’Europe Martiniquais Simon Jean-Joseph. On a pu découvrir ce dimanche 11 avril, des têtes inhabituées à sonner la charge de la cavalerie. Bienvenue donc dans la grande famille automobile à Jean-Marie Chateauneuf (Citroen Saxo), Paul Télémaque (Citroën saxo), Brian Fassio (Renault Clio RS). Avec du roulage, de la patience, du travail, de l’assiduité, de l’humilité et le budget qui va avec, gageons que cette nouvelle race parviendra à faire comme Thierry Lebrazidec, un jour pourquoi pas : remporter une édition de Caféière. Ou alors accrocher à son palmarès le groupe F 2000 comme l’a si bien démontré Valery Califer. Car là encore il s’agit d’une bien belle performance. Chaque chose en son temps… L’avenir vous le prouvera , fougueuse jeunesse

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