vendredi 25 juin 2010

ZOOM sur




Frédéric ALEXIS

Une année en « zéro » pour apprendre

De la place de co pilote pendant des années (avec un titre de champion de Guadeloupe des co pilotes décroché l’an dernier avec Edmond Bhki) Frédéric Alexis a choisi comme un grand, d’occuper le baquet de gauche depuis le début de saison 2010. Aujourd’hui en effet pilote, il savoure cette nouvelle responsabilité au volant d’une Peugeot 206 groupe A ex challenge. Mais ne vous fiez pas à son sponsor principal « Général Bricolage Déco Moueza », « Fredo » n’est pas venu bricoler, mais surtout est venu apprendre le rôle de pilote de Rallye. C’est pourtant par l’exercice de course de côte que notre sympathique bonhomme a commencé ses tours de roues. A son tableau de chasse sont désormais inscrites les épreuves que sont Caféière et Mamelles. Mieux, Frédéric Alexis a également inscrit le rallye des Grands-Fonds du week end du 20 juin à son presse-book. Il s’en souviendra, croyez moi.

Contrairement à de nombreux licenciés, Frédéric Alexis ne veut pas commettre l’irréparable : casser prématurément une auto. Pour lui, il est important de bien assimiler la discipline . Pour ce faire, il a choisi de passer par, selon moi, la meilleure école d’apprentissage autrement dit la voiture zéro. Loin du stress de la compétition , loin du soucis financier (l’engagement est tout de même de 520 euros, gratuit pour la voiture zéro) l’exercice en voiture ouvreuse permet une approche plus réelle de la spécificité du rallye. Le but est de franchir la ligne d’arrivée en ayant compris l’intérêt de se faire plaisir avant tout. L’école de la voiture zéro permet de comprendre le comportement d’une auto, de mieux cerner l’exercice du chrono. A ne pas occulter la faculté d’écouter des notes qui jaillissent du casque. En configuration normale de compétition, tout cela peut paraître difficile à assimiler quand on est « un bleu ». Ajouter à cela, la notion de vitesse qu’il faut, bien sûr prendre en considération, ça peut s’avérer dangereux si toute cette approche de la « compét », n’est pas acquise. Frédéric Alexis l’a bien compris. Jouer les ouvreurs donc lui plait. Aux Grands-Fonds, il a encore appris avec quelques frayeurs et un ennui mécanique (câble d'embrayage capricieux). Mais au bout du compte il a eu mission accomplie. Il est arrivé avec la fatigue. Mais surtout avec un sourire qui en a dit long sur sa performance : rentrer au parc final. Privilège rappelons le réservé à ceux qui savent user de leur cervelle pour mener à bien une stratégie intelligente de course. Mon cher Frédéric Alexis au Karukera , nous te le souhaitons !

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