samedi 8 mai 2010

Rallye de Lozere : Patrice Deriemont l’a fait !




Quand les Dieux mécaniques ne sont pas avec vous, vous aurez beau faire tout ce qui est en votre pouvoir pour avoir l’auto la plus fiable. Quand ce n’est pas votre jour de chance, en effet, il n’y a plus qu’ accepter la dure réalité de la loi mécanique . Qu’importe, Patrice Deriemont engagé pour 2010 pour une petit tour de championnat de France des rallyes voulait se faire la Lozere pour débuter . C’était le week end du 2 Mai. Mais à la première spéciale, la transmission l’a trahie. Patrice visiblement était dans le rythme. Le pilote a tout de même pu finir son rallye après réparation. La suite, vous la connaissez, Patrice se concentrera sur sa prochaine compétition : le rallye du Gard comptant pour la Coupe de France des rallyes, les 15 et 16 mai prochains.

J’ai rencontré les pilotes du Team 97-1








A l’approche d’une épreuve rallye, il n’est pas rare d’assister à des essais grandeur nature. Le team 97-1 s’est ainsi réservé une après midi dans la zone de Nolivier, pour du roulage intensif sur circuit fermé et protégé. Objectif : faire chanter les quelques virulents chevaux des deux 206 XS que compte le team. Loïc Derussy, jeune et prometteur pilote s’est donc lâché sur circuit improvisé pour davantage prendre en main son petit bolide survitaminé. Pour Joseph Ludomir, il s’agissait tout simplement de refaire corps avec sa machine mais surtout de vérifier que la main droite, blessée sévèrement lors d’un accident professionnel , lui permettrait de retrouver les sensations de la boite séquentielle et du frein à main. Absent justement des deux premières épreuves d’ouverture de la saison, « jo » comme on aime le surnommer dans le milieu, veut coûte que coûte retrouver l’adrénaline de la compétition. Surtout que le bonhomme a achevé sa saison 2009 sur une très bonne note au Karukera. Troisième au classement général, le groupe et le titre du F 2000 en poche.

Pilotes no stress

Cools , posés, humbles, Loic et « Jo » savourent leur passion du sport automobile avec une telle sérénité qu’ils sont des personnages fort sympathiques. Et l’on comprend qu’ils soient bien entourés. En effet pour aider ses deux pilotes dans leur mission de compétiteur, il y a les hommes de l’ombre d’une grande efficacité sur le terrain. En séance d’essai, les pilotes font cracher les moteurs. A Rodolphe et Jean-Philippe , les deux précieux mécanos de l’équipe, de trouver les bons compromis pour que les autos accrochent l’asphalte. Tout cela dans la bonne humeur, car ce sont, avant tout, des copains réunis autour d’une grande et même passion : le sport auto.

Joseph Ludomir a même fait venir son kiné pour voir l’état de la main en plein effort . Pas de panique , la main semblait tenir . Yannick lui même a pu témoigner d’une guérison, pas définitive mais évidente. En récompense, il a eu droit a son petit tour de montée d’adrénaline. Normal Joseph a désormais un pilotage qui a franchement gagné des étoiles. Tout comme son bon pote Loïc, malheureusement privé de roulage pour mieux apprivoiser sa monture. Mais au vue de l’après-midi d’essai intensif, gageons que les deux potes animeront les débats du F 2000 au rallye Nord Basse-Terre. Venez les encourager…

Rallye Nord Basse Terre







Cinq heures chrono !

Seulement un jour de confrontation, le 29 Mai prochain pour remporter une épreuve ! Il y a très longtemps que l’on n’avait pas assisté à pareil scénario. Avec un tel exercice au programme du premier rallye de la saison, le rallye Nord Basse-Terre, anciennement connu sous l’appellation rallye Goyave, attendons nous à tout. De 13 h à 17 heures, soit seulement cinq heures de compétition pour faire la différence, c’est véritablement à une course sprint que l’on va assister. Mais qui dans cette configuration sera le « Ussein Bolt mécanique » ? Chaque millième de secondes va crucialement compter. Autant dire que les quatre roues motrices, départs compris, sont données favorites. Toyota Celica, Mitsubishi EVO ou Ford Escort Cosworth, voilà ce que devront tenter de déstabiliser les kit car de VILMEN, BHIKI, PRADEL (s’il est présent). La concentration pendant toute l’épreuve sera de rigueur. Pas le temps pour les copilotes de bafouiller la note. Tenir « la patate » sans relâcher la pression voilà qui ne va pas être pari gagné pour les pilotes habitués à attendre que la température monte pour attaquer. Edmond BHIKI aime le scratch d’entrée mais attention au sursaut d’optimisme. « F » PARDO est plus calme et affichera beaucoup plus de sérénité dans cette configuration. Bruno VAITILINGON son « troisième œil » devra jouer juste la partition. La Celica , elle , a un potentiel reconnu pour brûler l’asphalte avec comme avantage indéniable, un moteur puissant ainsi qu’une tenue de route exceptionnelle. Bref l’équilibre parfait adapté à ce type de situation extrême.

Que feront donc Stéphane NEGRE ou Philippe NINOU , dotés également de quatre roues motrices montées sur leurs montures chevronnées ? ils figureront en haut de l’affiche d’une épreuve habillée de deux spéciales (Tivoli et Routa). Elles seront à effectuer trois fois et pas une fois de plus. Car le challenge, il est là : aller vite, très vite dans un espace temps très court. Ne vous étonnez pas que Vincent PARDO s’en mêle. Attaquer d’entrée est une de ses grandes facultés . Il faudra tout simplement que sa Saxo kit car supporte un exercice mécanique annoncée intensément exigeant. Vivement le 29 mai 2010 !

Légendes de bas en haut :

1-La "Toy", un monstre d'efficacité en rallye

2- Jean-Pierre Vilmen une tête de série pour assurer le podium. Mais à quelle place ?

3- Adversaire de taille pour Péroumalkan en gr N : Roger Promeneur

4-Ninou sait qu'il a une carte à jouer à ce rallye

5-Premier essai grandeur nature pour le TRT

6-Epreuve de revanche pour Edmond Bhiki après la défaite aux Mamelles

Je reviendrai en 2011, c’est sûr !





Juste l’opportunité de trouver un peu de temps et me faire violence et le tour sera joué

Il y a des pathologies qui ne se guérissent pas. Celle du virus du sport mécanique précisément. Essayez de monter, ne serait-ce qu’une fois, dans une auto de course, de vous laisser griser par l’ambiance des paddocks. Ou alors de vous laisser charmer par l’univers d’un habitacle chauffé à 50 ° que vous partagez avec votre compagnon de route, pour défier le chronomètre. Sincèrement, rares sont les instants qui vous procurent autant d’adrénaline. Rien que de repenser à ses moments-là, me donne la chair de poule. Et de me dire « Eric il faut que tu retournes dans un baquet ». Ce n’est pas l’envie qui m’en manque. D’autant que ma dernière expérience automobile date de 2006. Avec ma compagne dans la vie , Emmanuelle Lerondeau, j’avais choisi le volant Peugeot 206 dans l’unique but de me faire violence en me frottant à une jeune génération de pilotes. Et Croyez-le ou pas, je me suis fait plaisir malgré quelques timides 128 chevaux sous le capot. Mais attention, les pneus certes étaient aléatoires mais la tenue de route irréprochable. Irréprochable, comme mon copilote, du reste, qui a assuré comme un chef d’orchestre digne de ce nom. Et dire que certains imbéciles se sont permis de critiquer sa façon de donner les notes. Pour information, certains pilotes ont tenté de se l’arracher. Normal la chouette petite nana aux grands yeux bleus est efficace, assidue, rigoureuse, loin d’avoir froid aux yeux, bref une vraie copilote, qui plus est, qui ne se trompe ni d’itinéraire en liaison, ni ne vous fait prendre de pénalités. Hum Hum, on ne peut pas en dire de même pour certains . Non pas de nom !

A quand le retour !

Première bonne nouvelle, je reviendrai sur ma 205 GTi 1900, l’increvable sacré numéro. Quand ? Bonne question … Probablement en 2011, toujours avec Etienne Keller, mon associé depuis cette année que j’affronterai en courses de côte. Un vrai duel de « chabins » en perspective . Le rallye au programme ? Pas vraiment à l’exception de Goyave et du Sud Basse-Terre. La plus belle épreuve à mes yeux. Il me tarde de me frotter à « Jo » Ludomir sur sa Peugeot 206 boite séquentielle et lui prouver que ma grand-Mère de 205 boite « syncro 6 » est toujours d’actualité. Alors « vieux jo », mauvaise nouvelle pour toi , tu ne prendras ta retraite, que lorsque cette confrontation aura lieu .

vendredi 7 mai 2010

Bonne rentrée les bleus !








Vous ne vous êtes peu être pas encore familiarisés avec ces noms : Paul Télémaque, Didier Guillod, Jean-Marie Chateauneuf et Brian Bassio. Il faudra pourtant vous y habituer et surtout les encourager. Ils sont en effet les nouveaux venus dans la compétition automobile. Comme des grands, ils ont fait leurs armes à la course de côte de Caféière en mars dernier. Et visiblement , ca leur a plu. Pour preuve, quinze jours après, nos quatre mousquetaires ont rempilé pour la course mythique des Mamelles et qu’importe la difficulté de l’épreuve, ils ont assuré à leur manière. Ils sont avant tout là pour apprendre. Mais un certain Chateauneuf semble déjà donner des signes prometteurs. Il est vrai, ce jeune est un ancien champion de quad terre et asphalte. Autant dire qu’il aime le rapide, les risques. L’exercice du chronomètre pour lui demeure le seul élément nouveau. A bord de sa Citroen Saxo « ex » Christophe Dominique, Jean-Marie semble déjà avoir quelques aptitudes aux attaques. C’est de bonne augure.
Les autres apprennent à leur rythme et sont très loin du rythme des Bhiki, Ninou, Vilmen . L’essentiel est avant tout qu’ils trouvent chacun leur repère. Ils sont aujourd’hui pilotes apprentis. S’asseoir dans le baquet de gauche, un volant entre les mains est déjà un grand premier pas de franchi . Messieurs un seul conseil : n’allez pas plus vite que la musique. Vos copains et amis vous inciteront à aller toujours plus vite mais au risque de casser l’auto. Croyez-moi en cas de sortie de route, vous êtes seuls face a une auto endommagée qu vous regardera triste le nez écrasé avec un lourd constat : être obligé de mettre la main à la poche pour réparer si le budget vous le permet. Auquel cas , vous redeviendrez un spectateur au bord des spéciales psychologiquement abîmé et probablement très déçu d’avoir commis l’irréparable. Un pilote averti en vaut deux. Bonne chance à vous pour la suite de la saison et demandez conseils aux plus aguerris.

Brian FASSIO (Renault Clio RS) N° 3

Paul TELEMAQUE (Citroën Saxo) N° 77

Didier GUILLOD (Renault Clio Williams) N° 130

Jean-Marie CHATEAUNEUF (Citroën Saxo VTS) N° 69

Repères:

Pilotes de bas en haut : JM Chateauneuf, Paul Télémaque, Brian Fassio

Photos : Droits réservés

mardi 4 mai 2010

Ici la terre j’écoute !









Il y a cette année comme un climat morose qui plane au dessus de cette belle Guadeloupe. Heureusement que nous passionnés des sports mécaniques avons de quoi mettre du piment dans nos vies le week end. Allez mesdames, ne le prenez pas mal. Ainsi, le dimanche 2 mai par exemple, quelle fut belle la surprise quand Guadeloupe 4x4 décida de remettre en piste ces quelques pilotes toujours prêts à vous remuer la poussière comme de véritables gosses turbulents. Mais à ce spectacle franchement, on prend goût. D’autant plus que pour redémarrer la discipline, Henri Hori le président et sa troupe ont mis les petits plats dans les grands pour attirer le public des grands jours.

Histoire de redonner vie à Bellevue en effet, la municipalité du Lamentin par exemple a engagé des travaux de réhabilitation à hauteur de 20 000 euros. Edouard Pardo en est ravi. Cela vaut bien que l’on rende un fier hommage à la commission sport de la commune de José Toribio, pour les 60 camions d’apport de terre. Vous imaginez le chantier !

Et ce n’est pas fini côté travaux. Grand remerciement également à la société CRBTP. Elle a nivelé , compacté, égalisé. Du travail de pro quoi ! Voilà donc Guadeloupe 4x4 lié d’amitié avec de précieux partenaires. Et toujours dans la précieuse liste la Colas. Restait plus qu’à mettre les pilotes en piste sur près de 1000 mètres flambant neuf. Ah j’oubliais, ovation à Cama Renault partenaire également du circuit pour l’année. Appelons en effet toutes les courses de Bellevue désormais « Grand Prix Dacia ». Une belle aubaine pour la concession pour présenter le Duster : un bijou d’automobile, look baroudeur !!!

Et bien sûr, il faut parler de la course. Sachez qu’il y a eu du spectacle , est ce besoin de le dire… Qu’ils étaient nombreux. Plus on est de fou plus on rit . On ne changera pas le vieil adage… Que Léo de St Alary est de retour. Ca c’est une bonne nouvelle. Ah et le vainqueur ? Toyota Celica sur asphalte, Alpine A 310 sur la terre. Vous avez deviné ? Frédéric Pardo a une fois de plus démontrer sa faculté à mettre toute le monde …. derrière encore une fois .

Allez au mois de juin pour une nouvelle manche à Bellevue bien sûr … Qu’on se le dise.