lundi 21 février 2011

OBJECTIFS pour l' ERIC POMMIER RACING ?


Ah que les temps sont difficiles , les sous rares ! Mais quelle joie aujourd'hui de piloter son écurie en ayant tout revu, côté effectif. J'ai moi même pris la présidence de ma propre structure, toujours aidé dans l'aventure mécanique par mon inséparable bras droit et compagne . Les pilotes et assistants que vous connaissiez , titulaires de l'équipe pendant une saison, tout comme "Charly" ont pris congé de l'EPR pour former leur propre bande de copains. On parlera en clair d'incompatibilité d'humeur des hommes. Dans ce cas, une seule solution : la séparation. Maintenant la politique compétition pour moi c'est avec "mes" propres valeurs . Elles ont toujours payé...
Merci ainsi à "Alex" qui a toujours, et crois toujours en ma force de frappe et non à des résultats sportifs qui ne sont que des prétextes.
Que va faire l'EPR désormais en 2011? Faire un état des lieux avant tout. Prendre la température du terrain et voir si l'expédition en Martinique est jouable pour une ou deux épreuves. A voir. Sans occulter, s'il elle a lieu, la toute nouvelle compétition annoncée par l"ASA Caraïb : "les Rondes baïfiennes". Ce serait comme rendre un digne hommage à mon cher père, trop tôt disparu, natif de cette belle Région .
En résumé, les compteurs sont remis à zéro. Ma 205 Gr A va subir une vraie révision . A moi d'opérer surtout avec cette devise qui m'est désormais très chère : "pleasure myself".

dimanche 20 février 2011

L'ASA CARAÏB VEUT-ELLE DONNER L"EXEMPLE?


Hourra !
Voilà comment se traduit depuis peu la joie des pilotes à l'annonce , selon des bruits de couloir d'une proposition de mini championnat de la part de l"ASA Caraïb. Pascal Frédéric, président de l'association de Basse-Terre aurait-il pris cette décision d'organiser ses propres courses malgré le désistement provisoire de l'ASA soeur, celle pilotée par Serge Barrière. Bien sûr l'affaire PARDO/VAITILINGON plane toujours au dessus du sport auto, mais la vie ne s'arrête pas pour autant. Elle doit plus que jamais continuer sans oublier que nous devons tous croiser les doigts pour aider Bruno dans son difficile rétablissement.
Attendons de voir donc ce qui va se décider dans le camp de Pascal Frédéric, car il est prévue l'assemblée générale de l'association prochainement. On en saura davantage. Préparons nous à une bonne nouvelle. C'est le souhait de tous les pilotes.

dimanche 6 février 2011

PAS DE RENTREE DES CLASSES POUR LES PILOTES AUTOMOBILES




Assemblée Générale de l'ASAG, 15 H 30, samedi 5 février. Quelques pilotes conscients de l'importance de cette réunion, sont venus. Non pas pour se tenir informés de la santé de leur association (c'est le cadet de leur soucis, avouons le franchement). Ils ont simplement fait l'effort de se déplacer, comme on dit dans le jargon, "pour leur gueule". C'est à dire qu'ils sont venus savoir si on leur avait concocté malgré tout, un calendrier de course , si réduit soit-il. Mais Serge Barrière, président d'une association meurtrie par une procédure judiciaire en cours, a préféré jouer la prudence en affichant clairement sa décision de n'organiser aucune manifestation sportive en 2011, tant qu'aucun jugement définitif ne sera rendu dans l'affaire Pardo/Vaïtilingon. Par ailleurs Pascal Frédéric, président de l'ASA Caraïb, annonce dans France Antilles, avec la complicité de la plume de Stéphane Sisco, responsable des sports du quotidien, qu'il ne portera pas seul, la charge du nouveau championnat. Et ainsi n'organisera lui aussi aucune épreuve.
Mais est-ce cette affaire judiciaire en cours que l'on doit uniquement pointer du doigt? Certes, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Mais celui-ci n'était-il pas déjà rempli de "merde". Revenons en arrière et n'oublions surtout pas que l'automobile en Guadeloupe est une pure affaire d'amateurs. Enfin on y croyait !
Le détonateur, ne le cachons pas, est cette terrible course à l'armement qui a entraîné une surchauffe des esprits. Conséquence : mauvaise ambiance , disparition de l'entraide, triche, manque de fair-play . Bref éthique sportive mise au fond des garages.
Cette descente aux enfers , associée à la crise économique qui fragilisait la discipline, n'était pas pour séduire le nerf de la guerre, les précieux sponsors bien sûr. Ceux là même qui aujourd'hui hésitent encore plus à associer leur image au sport automobile. Cette sortie de route de la discipline n'est finalement que le prolongement d'une dégradation générale que j'ai pourtant souvent décrié depuis l'invasion de l'artillerie lourde en Guadeloupe. Plus clairement on récolte ce que l'on a semé...

mardi 1 février 2011

I HAVE A DREAM ...






C’est vrai que les rêves ont du bon. Celui particulièrement de vous transporter dans un univers où la vie semble la plus belle, la plus magique. Le temps donc d’un petit roupillon réparateur, j’ai rêvé . J’étais l’homme le plus heureux de la terre . Malheureusement je me suis réveillé brutalement pour me rendre compte d’une réalité qui vous pousse parfois à broyer du noir. Mais revenons plutôt à mon rêve.

J’ai rêvé d’une sortie de route d’un équipage lors d’un grand rallye, ou pilote et co pilote sortaient indemnes d’une auto devenue un surprenant tas de tôles froissées.

J’ai rêvé qu’en sport automobile, tout allait bien. Qu’il n’y avait que des petites voitures où donc, seul le coup de volant pouvait déterminer le meilleur as du volant. J’ai rêvé d’une remise des prix où tous les acteurs de la course étaient présents pour faire la fête, oubliant que le temps d’une spéciale ils étaient pourtant, tous, des concurrents.

J’ai rêvé d’un plateau de 50 concurrents au départ, prêts à en découdre pour offrir le meilleur du spectacle à quelques 20 000 spectateurs répartis ça et là sur les 8 spéciales de la première journée.

J’ai également rêvé de pilotes fiers de montrer leurs autos chacune maculées de sponsors en tout genre. A croire que la crise n’existe nullement dans l’univers du rêve.

J’ai rêvé de jeunes pilotes, soucieux de rentrer dans le monde des rallyes, mais aidés par des « vieux loups » de la compétition pour leur faire faire leurs premiers pas. Et surtout… j'ai rêvé de cette même jeune génération de pilotes qui rendait l’appareil en disant simplement, merci.

J’ai rêvé d’une parfaite ambiance générale dans le sport auto : respect entre les pilotes, alchimie parfaite entre associations organisatrices, entre teams.

J’ai rêvé de pilotes « passionnés », respectueux de l’éthique sportive, respectueux des règles du sport, sans triche , sans coup bas, sans règlement de compte, sans hypocrisie etC…

Mais tout cela était trop beau… Il a fallu que j’ouvre les yeux, que je regarde autour de moi, que j’entende certains propos, que je lise la presse, pour me rendre compte que la planète auto a littéralement pété les plombs. De me rendre compte surtout que l’équipage , qui dans mon rêve était sorti indemne de la sortie de route était bien meurtri. Et là ça fait mal … L’histoire de mon rêve vous ne la connaissiez pas. La réalité vous la vivez au quotidien. Et donc la suite de l’accident et ses conséquences, vous ne l’ignorez pas. Elle est « sale ». Chacun y va de son interprétation aujourd’hui. Les plus intelligents, ceux, qui n’ont pas de cambouis dans le cerveau (combien sont-ils réellement?) sauront prendre conscience de la menace qui pèse, plus que jamais, sur une discipline, en train de friser la sortie de route. Et c’est peu dire… Quel cauchemar en fait !!!!